Nous sommes presque à la moitié de l’année 2023, et nous sommes donc aussi à la moitié de notre série #DSPorterSpotlight ! Ces 6 derniers mois, nous avons célébré certains des plus grands fans de DEATH STRANDING de la communauté, et les retours des autres porteurs ont été incroyables. Merci à tous d’être des forces aussi positives !

Pour notre dernier article, nous avons discuté avec Vincent Hult, un artiste très talentueux qui a attiré notre attention avec ses fantastiques illustrations de personnages de DEATH STRANDING. Amusez-vous bien !

ENTRETIEN AVEC VINCENT HULT

Salut ! Merci infiniment d’avoir pris le temps de discuter avec nous. Tes illustrations de DEATH STRANDING sont incroyables ! Est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur toi et sur ce qui fait de toi un super fan de DEATH STRANDING ?

Moi, c’est Vincent. Je suis un illustrateur indépendant, et il m’arrive aussi d’être un artiste-fan obsessionnel lorsque l’envie me prend. Je vis dans l’univers de DEATH STRANDING depuis presque 6 mois maintenant. J’ai commencé le jeu assez récemment. Lorsque j’ai commencé à jouer à DEATH STRANDING, j’étais en train de revoir The Walking Dead, car j’étais impatient de découvrir le spinoff avec Daryl Dixon. Daryl est mon personnage favori, et comme Norman Reedus est le personnage principal et que le jeu était gratuit sur Epic Games pour une courte durée, je me suis dit que ça valait le coup d’essayer d’y jouer. DEATH STRANDING était mon tout premier jeu d’Hideo Kojima, donc je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.

J’avais d’abord essayé de découvrir de quoi parlait le jeu rien qu’à l’aide de la bande-annonce. En jouant, j’ai petit à petit commencé à comprendre l’univers, malgré les thèmes parfois assez compliqués. J’ai surtout aimé la science qu’il y avait derrière, la façon dont tout fonctionnait de façon logique avec les BT et les BB, et c’est comme ça que j’ai fini par découvrir mon personnage préféré.

Est-ce qu’il y a un personnage de DEATH STRANDING que tu préfères illustrer ? (Et si oui, qu’est-ce qui le rend si spécial à dessiner ?)

J’ai pris mon temps avec DEATH STRANDING. Je ne suis arrivé au chapitre 8 qu’après environ 70 heures. Et c’est là qu’on rencontre le personnage de Heartman. J’ai une certaine tendance à m’attacher à des personnages particuliers qui me parlent vraiment, et lui, il avait une présence vraiment impressionnante. Ce n’est donc pas un secret gouvernemental de l’UCA que Heartman est mon personnage préféré. Son approche hyperlogique de Death Stranding et ses théories sur la façon dont les choses fonctionnent me plaisaient beaucoup, tout comme sa personnalité comiquement tragique. Le doubleur pour la version anglaise, Darren Jacobs, a vraiment solidifié la personnalité de ce personnage pour moi d’une façon unique. Il était capable de me faire à la fois rire et pleurer pendant une même scène. Et comme j’ai moi-même survécu à deux opérations à cœur ouvert, le cœur faible de Heartman était la cerise sur le gâteau. Je pouvais vraiment m’identifier à ce personnage malgré sa condition presque entièrement fictive. Je voulais explorer ce personnage autant que possible, pas seulement par l’art, mais aussi en faisant un peu de cosplay chez moi.

Peux-tu nous parler de la façon dont tu crées tes illustrations ?

Je peux gribouiller de 1 à 10 dessins par jour, parfois plus. D’abord, je tente de choisir leurs caractéristiques faciales. Je me suis vraiment amusé à analyser son visage jusqu’aux moindres lignes les plus simples, mélangeant toutes sortes de proportions artistiques pour voir quand le résultat se mettrait à me faire ressentir la même chose que quand je regarde le personnage. C’est parfois un processus difficile, car j’ai des problèmes de coordination motrice, et ma passion est donc plus difficile à assouvir, mais je suis trop têtu pour abandonner.

Ce que je préfère dessiner avec Heartman, c’est des situations légères et humoristiques, principalement des interactions entre lui et d’autres personnages de Bridges. J’aime regarder Heartman tenter de tondre une pelouse ou de préparer le dîner avant sa fin prévue. Et en ce qui concerne l’exploration pure des formes du personnage, j’aime surtout le dessiner de côté. Le dessiner m’a fait découvrir son modèle, Nicolas Winding Refn, que je ne connaissais pas. Heartman est plus ou moins un mélange de différentes personnes qui créent un seul personnage à travers diverses performances, c’est-à-dire le doublage et la capture de mouvement. En faisant des recherches sur Nicolas, je crois que j’ai réussi à capturer son essence dans le personnage par-ci par-là d’une façon que seuls les fans pourraient reconnaître. C’est un peu comme trouver un bocal de bonbons caché tout au fond de l’étagère.

Quelle a été l’importance des réseaux sociaux pour faire connaître ton travail dans la communauté ?

Je suis surtout sur Twitter en ce moment. C’est plus facile de discuter là que sur les autres réseaux. C’est toujours excitant de jeter un œil à mon téléphone pour voir que quelqu’un que j’admire a remarqué mes illustrations. Ça me rend fou de joie à chaque fois. J’espère qu’à l’avenir, il restera aussi facile de se connecter avec les autres. Ce réseau social a eu un impact sur les artistes comme moi, ce n’est pas un secret. Je suis content de savoir que l’équipe de DEATH STRANDING est si attentive à ses fans et à la communauté.

Aurais-tu des conseils pour les nouveaux porteurs qui joueraient pour la première fois à DEATH STRANDING DIRECTOR’S CUT ?

Si vous voulez découvrir DEATH STRANDING pour la première fois, je vous recommande vraiment la version DEATH STRANDING DIRECTOR’S CUT. C’est une expérience unique avec de nombreux défis, que ce soit en matière de style de jeu ou de l’histoire du monde lui-même. Ça vous travaillera les méninges si vous vous laissez emporter par l’histoire. Ce jeu m’a fait vivre une expérience émotionnelle intense que je n’oublierai pas de sitôt.

Merci infiniment d’avoir pris le temps de discuter avec nous. Ne lâchez rien !

DEATH STRANDING DIRECTOR’S CUT

STEAM: https://505.games/SteamDSDCLaunch
EPIC: https://505.games/EpicDSDCLaunch